Pourtant la qualité et la robustesse des codes sont opérateur dépendant.
La formation se charge d’apporter des garanties, notamment lorsque l’informatique n’est pas le cœur de métier de l’auteur du développement. Il s’agit d’exercer sa pensée selon les modalités séquentielles et globales propre à l’informatique pour améliorer la qualité de ses productions.
Durant l’apprentissage séquentiel, l’entrainement s’effectue pas à pas.
Le débogueur est un bon support pédagogique pour scruter le code à vitesse humaine. Il permet d’être attentif à la succession des instructions et peut les interrompre à volonté. Les pauses sont mises à profit en insérant des fonctionnalités supplémentaires ou pour détecter une défaillance dans les formules.
Au cours du cheminement du code, l’interaction entre les objets informatiques se clarifie. Le jeu de relations en se précisant fait émerger un tout fonctionnel, un système.
L’apprentissage passe alors en mode global.
Les détails sont assimilés selon une vision holistique, simultanément et en parallèle. Le raisonnement logique devient plus instinctif. Des images en émergent neutralisant la focalisation sur un jeu d’instructions particulier.
L’objet informatique est alors compris comme une forme polyvalente et ambivalente dans son contexte. Sa complexité est perçue comme un tout organisé générant des qualités qui n’existent pas dans les parties prises isolément.
Lorsque ce niveau d’abstraction est acquis la suite consiste à découvrir les propriétés émergentes d’un outil performant : la récursivité, la réflexivité, l’économie computationnelle telle que la conçoit Herbert Simon. Il est un pionnier de l’intelligence artificielle. Il a reçu en 1975 le prix Turing, … une prestigieuse distinction en informatique.