Le Coping (LAZARUS ET LAUNIER 1978)
Par définition, il s’agit de l’ensemble des processus qu’un individu interpose entre lui et l’évènement perçu comme menaçant, pour maîtriser, tolérer ou diminuer l’impact de celui-ci sur son bien-être physique et psychologique.
Le coping définit l’ensemble des réponses comportementales, émotionnelles et cognitives que nous mettons en place pour « faire face » (to cope with) aux expériences stressantes, pour remédier aux aspects négatifs d’une situation de stress.
Il prévient la fatigue neuro-musculaire, l’hypertonie due au stress.
L’ensemble des muscles du corps humain représente une masse prépondérante de la constitution de l’organisme. Mais le muscle ne peut rien sans le système nerveux (central et périphérique). Celui-ci harmonise le mouvement pour produire des gestes précis et efficaces.
Les centres cérébraux reçoivent d’une manière permanente des informations en provenance des muscles et des articulations, lui permettant la réalisation de mouvements conçus et dirigés. L’hypertonie musculaire va provoquer une arrivée massive de messages vers les centres cérébraux, augmentant ainsi l’effet des stress répétés.
Ces perturbations du fonctionnement musculaire peuvent aboutir à des dérèglements des synergies musculaires, du fonctionnement programmé des chaînes musculaires et à une désautomatisation du geste sportif. La sanction inévitable sera la désadaptation du geste, la chute des performances et parfois l’accident inexpliqué.
L’une des fonctions les plus importantes du système nerveux central repose sur le contrôle de la posture et du mouvement. On assiste à la coordination de différentes formations modulaires hiérarchisées, suivant la conception de Paillard, cybernétiquement parlant, dont le premier niveau est représenté par une unité musculo-squelettique médullo-segmentaire.
Pour en savoir plus : voir la motricité