Travailler toujours le même mouvement en modifiant simplement la charge, le nombre de séries et de répétitions n’est pas suffisant. Parfois, la pauvreté du répertoire de gestes finit même par empêcher de progresser. Par exemple, en faisant d’interminables séances de développés couchés, on va réussir à fragiliser l’épaule au lieu de la renforcer.
Les répétitions exclusives de ces gestes, à long terme, modifient l’équilibre des forces normales au sein des articulations. Au repos, le moignon de l’épaule se porte en avant, le dos a tendance à se voûter… Au cours du mouvement le bras ne profite plus de toute la force générée par le tronc. Il y a une véritable perte d’énergie mécanique.
Il est nécessaire de varier les exercices de l’épaule par exemple selon des mouvements réalisés en arrière du plan du dos. Ceux-ci peuvent être réalisés au « tirage nuque » et avec haltères au moyen de résistances à la rétropulsion du moignon de l’épaule… Et si on est vraiment en condition et accompagné par un coach compétent, on peut imiter le sportif sur la photo.
Les principes de travail des muscles sont dans ce cas :
- la frontalisation scapulaire
- la rotation externe du bras
- l’abaissement du moignon de l’épaule
Ces exercices permettent aussi de tester le compromis souplesse / force de l’articulation de l’épaule…
Car la souplesse est aussi un facteur de la force ! Elle permet notamment d’emmagasiner plus d’énergie potentielle lors de l’armé du bras.